Le Plan GoodMove, mis en place par la majorité PS-Ecolo-DéFi, visait à améliorer la qualité de vie des Bruxellois, apaiser les quartiers, augmenter le transport multimodal et limiter la part de la voiture en ville.

Depuis sa très mauvaise implémentation, beaucoup de tensions ont vu le jour dans différentes communes bruxelloises, au point de faire reculer les communes sur certaines mailles.

Concrètement

Il existe une alternative entre GoodMove et BadMove, une approche qui fait réellement participer le citoyen et qui évite les tensions sociales. Ce n’est pas juste un plan de mobilité, c’est une vision pour la ville.

Pour ce faire, deux choses sont à revoir :

La concertation

– Soumettre chaque maille à une consultation populaire. Il faut recommencer la concertation maintenant que tout le monde sait de quoi on parle.

– Réformer la Commission Régionale de Mobilité afin d’équilibrer les forces entre les représentants de la mobilité douce et du tissu socio-économique bruxellois.

La méthode

– Arrêter les bureaux d’étude et investir dans Bruxelles-Mobilité qui doit être compétent afin d’épauler les communes pour construire les mailles.

– Travailler par étape au lieu de vouloir tout faire en même temps avant 2024, notamment au vu de la situation socio-économique tendue.

– Faire des plus petites mailles : cela a pour effet d’avoir plus de routes inter-quartiers et de ne pas enfermer les gens dans leur quartier.

– Ajouter une réflexion urbanistique avec du mobilier de qualité et sans bloc de béton.

Pourquoi ?

– La consultation n’a été que parcellaire voire ratée dans les quartiers. Certaines réunions ont rassemblé des dizaines de citoyens en zoom durant la pandémie.

– Les quartiers sont beaucoup trop grands, l’IBSA définit 156 quartiers à Bruxelles, or seules 50 mailles sont prévues. La définition de quartier reste floue, si ce n’est que le quartier est traversable en 10 minutes, soit environ 10 à 15 ilôts.

– Les indépendants et commerçants ne sont pas pris en compte. Enlever le trafic de transit impacte les commerçants qui profitaient du trafic de passage pour les clients ainsi que les indépendants qui doivent traverser la ville en permanence.

– L’approche top-down avec le bureau d’étude, et non bottom-up depuis les communes, a nié la connaissance et la proximité des communes.

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