Depuis plusieurs jours, chaque nouvelle journée apporte son lot de nouveaux témoignages de jeunes femmes victimes d’agressions sexuelles et de viols présumés dans des bars d’Ixelles mais pas seulement.

Kathrine Jacobs, conseillère communale Objectif XL, interroge le Collège le 21 octobre 2021.

Au travers de récits relayés, un même mode opératoire semble se dessiner, les victimes expliquent toutes avoir été droguées pendant leurs sorties et puis violentées voire violées.

Comme le rappelais le journal Le Soir de ce 13 octobre, cette vague de libération de la parole met, une fois de plus, en évidence la méfiance de nombreuses victimes à l’égard des institutions chargées d’accueillir les dénonciations ou les plaintes.

Selon une enquête menée conjointement par l’université de Gand, l’université de Liège (ULiège) et l’Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) de 2021, seules 7 % des victimes de violences sexuelles ont cherché une aide professionnelle et 4 % ont signalé les faits à la police.

A cela s’ajoute que 53 % des affaires de viol sont classées sans suite, principalement pour manque de preuve (63 %), auteur ou autrice inconnu(e) (16 %) et absence d’infraction (8,5 %).

– Quels sont les mécanismes et mesures misent en place au sein des commissariats de la zone de Police Bruxelles-Ixelles pour accueillir les victimes ?

– Quelles mesures pouvez-vous prendre pour faire cesser ce genre d’agissement ?

– Envisagez-vous une campagne de sensibilisation pour attirer l’attention sur les dangers de la drogue et pour inciter à dénoncer les faits ?

Nous remercions le Collège pour ses réponses.

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