Au moment où nous écrivons ces lignes – période d’été oblige-, nous ne savons pas quel sera le paysage politique lors de la rentrée de septembre. Au fil des mois, les scandales ont défilé les uns après les autres, Kazakhgate, Publifin, Samusocial et avec eux tout le monde politique est perçu comme la bête noire.

Y a-t-il un bon côté à tout cela ? Ces crises ont permis de remettre en question tout un système qui est à bout de souffle et qu’il est impératif de changer. Fallait-il en arriver là pour que des changements soient envisagés ? Sans doute que non, mais le monde change, les règles du jeu politique vont changer avec elle, les ruptures politiques radicales partout dans le monde en sont le parfait exemple.

Un fait est acquis : demain, une nouvelle gouvernance s’installera, avec plus de transparence, plus d’éthique et plus de participation citoyenne.

Déjà, on voit déjà que les codes changent. La politique se vit de manière plus horizontale que verticale, les initiatives citoyennes deviennent de plus en plus importantes. Et c’est au niveau communal que cette participation citoyenne est la plus visible. Pour ne prendre que le dernier exemple en date : le combat mené par le comité de quartier « Un Ilot Un Quartier » contre le projet « Delhaize-Molière ». Leur réussite nous montre la force de l’action citoyenne pour changer les choses.

Il est temps de changer la manière de faire de la politique. Aujourd’hui plus de jamais on doit construire de nouveaux projets, oser reconnaitre ses erreurs, et inventer une nouvelle gouvernance en y impliquant le citoyen. Lui ne demande que ça, alors écoutons-le.

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