Aussi longtemps que Bruxelles-Environnement n’est pas en capacité de garantir aux citoyens un contrôle effectif des normes du fait de l’installation de nouvelles antennes émettrices, l’application du principe de précaution empêche, selon nous, le déploiement de la 5G sur le territoire bruxellois.
A ce principe de précaution vient s’ajouter le principe de transparence. A savoir le droit pour les citoyens de pouvoir prendre connaissance des études commandées, des intentions réelles des opérateurs, des plans d’implantation, du calendrier et des lieux d’installation des antennes, et ce avant que le réseau ne soit opérationnel.
Enfin le principe de participation doit être de mise à propos d’un sujet de société aussi stratégique que complexe qui comprend notamment des enjeux environnementaux, de santé publique et économiques. Le déploiement de la 5G fait débat et inquiète, on l’a vu récemment encore avec les théories complotistes liant le Covid-19 à la 5G.
Pour démocratiser ce débat, la mise en place d’une commission mixte citoyens-parlementaires bruxellois pourrait être l’une des réponses. Elle accueillerait des intervenants issus du monde scientifique, économique, ainsi que de la société civile afin de débattre dans les meilleures conditions d’une éventuelle arrivée de la 5G dans notre région.