Dès les premiers jours du conflit en Ukraine, les actions de solidarités se sont démultipliés de toutes parts et à tous les niveaux. Au niveau européen de manière très rapide. Et puis surtout au niveau des citoyens un peu partout en Europe qui se sont organisés pour faire des récoltes de dons, livrer le matériel à la frontière et ramener ensuite les réfugiés en Belgique, à Bruxelles, et à Ixelles.
Nous sommes tous touchés par ce conflit qui risque de durer malheureusement.
Après l’heure de la solidarité spontanée, voici le moment de s’organiser de manière structurelle et dans la durée pour ces réfugiés, qui sont pour la plupart des femmes et des enfants.
Les priorités en arrivant en Belgique est de scolariser rapidement les enfants, et pour les mamans de trouver un emploi. Sans compter la vie pratique comme ouvrir un compte en banque comme simple exemple.
Voici les questions de Kathrine Jacobs, conseillère communale Objectif XL, déposées à l’occasion du Conseil communal du 24 mars 2022.
– De manière général, qu’avez-vous mis en place pour venir en aide aux Ukrainiens ici et là-bas ?
– Que fait le CPAS ? Y-a-t-il déjà des demandes ?
– Combien avez-vous de place dans les crèches, en primaire et en secondaire pour ces enfants ?
– Avez-vous déjà les chiffres des inscriptions de ces enfants ukrainiens dans le système scolaire ixellois ? Ecoles communales et réseaux libres confondus ?
– Concrètement, sur base de la présentation de sa carte d’identité ukrainienne, le réfugié reçoit une attestation de protection temporaire. Une fois celle-ci en sa possession, il peut se présenter dans l’administration communale de son futur lieu de résidence où il reçoit une carte “A” valable un an. Etant donné cette carte temporaire d’un an, est ce que ces enfants pourront rester plus qu’une année à l’école ?
– Prévoyez-vous des cours de français et néerlandais pour que ces réfugiés puissent rapidement se débrouiller dans cette nouvelle vie et s’intégrer au mieux.
– Qu’en est-il au niveau de l’aide à l’emploi ? Allez-vous mettre en place un accompagnement de toutes ces personnes souvent qualifiés et qui souhaitent trouver un travail rapidement ?
– Qu’en-est-il en matière de logement ? Les familles d’accueil s’engagent pour le moment pour une durée limitée. Comment se préparer à la suite ? Qui prendra le relais ?