A proximité des grands hôtels et d’artères commerciales abritant des commerces de luxe se trouvent les galeries Louise. Abandonnées pendant de nombreuses années, une partie vient de faire l’objet d’une rénovation en profondeur.
Malgré les travaux conséquents, les cellules commerciales restent vident, ce qui ne manque pas de questionner plusieurs habitants, qui résident dans le bâtiment et dont l’entrée d’accès se trouve dans la galerie, sur les véritables raisons de laisser des locaux inoccupés.
Geoffroy Kensier, conseiller communal Objectif XL, interroge le Collège des Bourgmestre et Échevins sur ces cellules commerciales inoccupées dans les Galeries Louise.
La commune dispose d’un règlement-taxe qui prévoit que les immeubles inoccupés peuvent faire l’objet d’une taxation.
Un premier constat d’inoccupation aurait été notifié en février 2017 pour une vingtaine de cellules vides. Il semblerait, en réalité, qu’il s’agit d’une centaine de cellules, appartenant au même propriétaire, qui seraient inoccupées dans les galeries Louise.
– Pouvez-vous nous indiquer pour chaque année, depuis 2017 à ce jour, combien de cellules sont inoccupées et ont fait l’objet d’une taxation sur base du règlement-taxe et pour quel montant ?
– Le montant de la taxe a-t-il augmenté depuis 2017 ?
Etant donné que la situation perdure depuis cinq ans, considérez-vous que le montant est suffisamment dissuasif pour rencontrer les objectifs du règlement-taxe ?
– Qu’avez-vous mis en place pour faire revivre cet espace commercial ?
On peut faire toutes les campagnes de communication que l’on veut pour attirer les touristes à Bruxelles, un passage dans ces galeries désertes annihile tous ces efforts.
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