Qui suis-je ?

Députée-Présidente du Parlement francophone bruxellois

Présidente de la commission éducation de 2004 à 2009

Echevine, puis Cheffe de groupe au conseil communal d’Ixelles

Et puis… des études de droit, certes, mais aussi d’opéra, l’odeur de mes enfants, Nina et Youri, quand je les embrasse, l’incroyable réseau associatif avec lequel je travaille, les vies traversées, le sentiment qu’on peut toujours être acteur de changement.

Il y a 24 ans, quand se posait le premier choix de vie (et que c’était plus abordable), c’est à Ixelles que j’ai cherché mon premier logement. Et c’est là que depuis j’ai créé mes racines et celles de mes enfants. J’aime Ixelles. Ses maisons, ses places, ses cafés, ses commerces… Ses habitants. Leur disposition à faire la fête, leurs coups de gueule, leurs paradoxes, cette façon de se sentir appartenir à un village au cœur de la ville.

Voter le 14 octobre, c’est véritablement choisir quelle ville nous voulons. Le choix de vivre ensemble, si différents, de trouver un projet commun, d’opposer la tolérance à tous les extrémismes.

Les citoyens en ont assez d’entendre : « le renouvellement, oui, mais juste après moi », ou encore, « le décumul, bien sûr, mais aux prochaines élections. » Ah, les fameuses déclarations politiques pavées des meilleures intentions 🙂 !

Oui, il y a de la place pour du rêve et une nouvelle façon de voir la politique. Si on veut faire du renouveau il faut oser mettre en avant des têtes moins connues. Si on prône un principe de saine gouvernance, il n’y a aucune raison de ne pas se l’appliquer immédiatement.

C’est pour toutes ces raisons que j’ai décidé d’encourager Geoffroy Kensier à mener notre magnifique liste de citoyens engagés. Soutenez-les tous ! Ils sont formidables !

 

Mes priorités pour Ixelles :

Préserver le charme et le patrimoine d’Ixelles, cette grande dame faite de petits villages !

Il y a d’abord ce nom qui claque : « Ixelles ». Quand vous y habitez, vous êtes fier de le dire, comme une appartenance joyeuse et particulière. Au-delà, ce sont tous des villages qui se côtoient, avec leur charme, leurs spécificités, leurs habitudes.

Pourtant ce qui fait notre identité est fragile. Tout au long de cette mandature, le Collège a multiplié de grands projets immobiliers, au risque de défigurer le visage de notre commune et de fragiliser notre qualité de vie: Solvay, le Campus de la Plaine, le Delhaize Molière, le méga complexe communal, la Porte de Namur, les arbres de la Place Fernand-Coq, le quartier autour des Casernes, ils sont nombreux les projets immobiliers acceptés par le Collège qui mettent en péril notre patrimoine.

Sans relâche, j’ai plaidé au Conseil pour que le politique fixe le cadre du développement urbanistique et n’abandonne pas sa vision de la ville au seul privé, d’ailleurs demandeur de cette vision. Le citoyen ixellois veut être sûr que le Collège défendra son patrimoine, sa qualité de vie, et ce qui fait qu’il fait bon vivre à Ixelles.

Sauvegarder l’Ixelles joyeuse, cosmopolite et villageoise à la fois !

Ixelles est vibrante, joyeuse, mélangée.  Oui, Ixelles est fêtarde et on vient de partout pour ses marchés, ses cafés et ses places  mais l’équilibre est rompu si cela pourrit la vie des habitants qui  jour après jour ne trouvent pas le sommeil ou retrouvent leur pallier comme un urinoir.

Pour nous, il s’agi d’établir un véritable contrat social. Il faut des réponses quartier par quartier à travers une concertation entre tous les acteurs: horeca et commerçants, habitants, communes.

Les mondes qui se côtoient, c’est aussi la question de la cohésion sociale. La gentrification, l’accroissement du prix du mètre carré (le plus élevé de la Région bruxelloise), une population connaissant l’écart de revenu le plus large à Bruxelles, tous ces facteurs risquent de faire à terme d’Ixelles une commune duale. Nous voulons anticiper l’avenir et faire en sorte que ces mondes continuent à coexister.

Exiger une meilleure gestion d’Ixelles

Vous avez été exaspérés par les travaux interminables, les changements de circulation kafkaïens, le manque absurde de coordination ? Moi aussi!

Le citoyen n’en a rien à faire du ping-pong institutionnel. Ce qu’il veut, c’est que la commune prenne le leadership des coordinations, quel que soit le niveau de compétence. Quand un tunnel se ferme, cela a un impact sur le quartier environnant. Quand un chantier régional s’ouvre (Buyl, Général Jacques, Chaussée d’Ixelles), il faut pouvoir anticiper tous les impacts en cascade que cela entrainera.

Le même raisonnement vaut pour la gestion des déchets. Ixelles reste sale et c’est désolant. Quand les poubelles s’amassent devant le cinéma Vendôme ou Place Flagey, les Ixellois ne veulent pas se voir rétorquer qu’il s’agit d’une compétence régionale. Ils veulent voir le Collège prendre à-bras-le-corps ce problème qui se situe sur leur territoire.

Il faut quitter cette attitude défensive qui consiste à nous penser comme une île au sein de la Région bruxelloise, développer une coordination volontariste par quartier, lancer des initiatives joyeuses, durables et inventives.

 

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